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Depuis le 1er janvier 1983, la Belgique ne compte plus que 589 communes dites «Communes fusionnées» ou «Nouvelles entités». Ces communes apparaissent sur le site en écriture majuscule et en caractères gras (ex : SAINT-HUBERT).

Les anciennes communes « avant fusion » quant à elles apparaissent en écriture normale et en caractères gras (ex : Awenne).

Les hameaux, dépendances, sections, châteaux, fermes, hauts-fourneaux, charbonnages, bois, abbayes, carrières, lieux-dits, marais, mines, wateringues, etc. apparaissent quant à eux en écriture normale et en caractères maigres (ex : Sartay).

Le dictionnaire des communes le plus ancien en notre possession date de 1770. Au fil des années, les auteurs, ayant rédigé les nombreux dictionnaires des communes, ont écrit les noms de ces communes sous des orthographes différentes. Ces noms figureront dans la rubrique « Autre orthographe ». Ils seront en écriture normale, en caractères gras et en italique ( ex : Avene).

Certaines communes ont reçu une traduction officielle. Cette traduction figurera dans l’en-tête de fiche en dessous de son nom en français ou en néerlandais ; le premier étant le nom officiel et le second la traduction officielle (ex : NAMUR - NAMEN).

D’autres communes, francophones ou néerlandophones, ont reçu une traduction de leur nom qui n’a aucun caractère officiel. Ces noms figureront dans la rubrique «Traduction non officielle, en Allemand, Anglais, Néerlandais, Flamand, Ancien français, Latin, Flamand, Wallon » Les noms écrits en wallon, en patois régional, sous forme locale verbale, etc. sont repris sous le vocable unique de « Wallon ». Ils seront en écriture normale et en caractères maigres (ex : Koksijde – Coxyde).

Les communes d’avant les fusions de 1976-1977 ont, dans leur grande majorité, été créées sous le Régime Français, entre 1792 et 1815. Dans un souci de concorde, le gouvernement républicain a inscrit les nouvelles communes dans les limites des circonscriptions civiles (mayeuries, mairies, ban, etc.) ou religieuse (paroisse) de l’Ancien Régime, en y intégrant les anciennes seigneuries particulières, quel que soit leur statut politique antérieur.
Les nouvelles communes ont été regroupées en départements dont les frontières correspondaient plus ou moins à celles des principautés, en supprimant toutefois les enclaves et les recouvrements.
Ces départements ont été créés le 01/10/1795 (Deux-Nèthes, Dyle, Escaut, Lys, Jemappes, Ourthe, Meuse-Inférieure, Forêts, Sambre et Meuse) et ont été dissous en 1814.

L’œuvre française était si rationnelle qu’elle fut reprise telle quelle par le régime néerlandais de 1815 et par le régime belge de 1830. On se borna à rebaptiser « provinces » les départements et à leur donner de nouveaux noms qui rappellaient les principautés d’Ancien Régime (Anvers, Brabant, Flandre, Hainaut, Liège, Limbourg, Luxembourg, Namur) sans toutefois revenir sur leurs limites.

Lorsque qu’une commune est renseignée comme ayant été créée sous le Régime Français, sans autre précision de date, nous avons arbitrairement fixé la date de création en « 1795 ».